De l’amour et de la gloire millionnaire à une fin tragique

On connaît tous le rythme endiablé de Ballroom Blitz, ce titre emblématique des années 70 qui a fait vibrer des générations. Mais derrière cette énergie contagieuse se cachait un homme à l’histoire bien plus complexe qu’il n’y paraît… Et si la célébrité, loin de tout résoudre, révélait parfois nos failles les plus profondes ?

Un visage culte du rock britannique

Chevelure blonde impeccablement coiffée, voix puissante et regard magnétique… Brian Connolly avait tout pour devenir une icône. Et c’est exactement ce qu’il est devenu en tant que chanteur du groupe Sweet, un pilier du glam rock britannique.

Dans les années 70, Sweet enchaîne les succès : Block Buster!Fox on the RunLove Is Like Oxygen… Le groupe déchaîne les foules, vend plus de 50 millions d’albums et se hisse même dans les classements américains – un véritable exploit pour l’époque.

À la tête de cette tornade musicale, Brian brille. Son charisme naturel et sa voix reconnaissable entre mille font de lui un favori du public. Pourtant, derrière les paillettes, un malaise plus profond s’installe peu à peu

Une enfance cabossée, un cœur en quête d’ancrage

Né en 1945 en Écosse, Brian a connu une enfance difficile. Abandonné bébé, il est recueilli par une famille adoptive. Il ignore l’identité de son père biologique pendant de longues années, avant d’apprendre qu’il est en réalité le demi-frère de Mark McManus, acteur reconnu de la série Taggart.

Ce vide originel, discret mais persistant, semble ne jamais vraiment l’avoir quitté. Même au sommet de sa carrière, Brian cherche encore un ancrage, une forme de paix intérieure que ni la notoriété ni l’argent ne parviendront à combler.

Le début d’une descente invisible