
En 1979, Brian quitte Sweet pour tenter une carrière solo. Une décision courageuse, mais qui arrive à un moment compliqué. L’ombre de l’alcool commence à peser sur sa vie personnelle et professionnelle. Ses premiers singles solo ne trouvent pas leur public, et les difficultés financières s’accumulent.
En 1983, une lourde dette fiscale l’oblige à vendre sa maison. C’est le début d’une succession d’épreuves : hospitalisations, problèmes de santé récurrents, puis une paralysie partielle liée à des complications cardiaques.
Le corps en lutte, l’âme toujours sur scène

Malgré tout, Brian ne renonce pas. Il remonte sur scène avec une nouvelle formation, The New Sweet, et tente de relancer sa carrière. Il se produit encore au Royaume-Uni et en Europe, mais son état de santé, de plus en plus fragile, rend les tournées difficiles à supporter.
Dans les années 90, il subit de nombreuses hospitalisations. Son apparence change, sa voix perd de sa puissance, mais il garde une volonté tenace de chanter. Son album solo Let’s Go, sorti en 1995, représente un ultime effort artistique, bien que peu médiatisé.
Cette même année, il devient papa pour la seconde fois, un rayon de lumière dans une vie devenue de plus en plus isolée.
Une fin discrète pour une star inoubliable

Le dernier concert de Brian a lieu en décembre 1996. Quelques mois plus tard, le 9 février 1997, il s’éteint à l’âge de 51 ans. Ses proches et ses fans lui rendent hommage en installant une plaque commémorative, sobre et touchante, à sa mémoire.
Aujourd’hui encore, les chansons de Sweet continuent de faire danser, d’éveiller les souvenirs et de toucher les cœurs. Et derrière chaque note, on entend un peu de la voix singulière de Brian Connolly – cette voix qui, même affaiblie, n’a jamais cessé de vibrer.
Rien ne brille autant que la lumière d’une étoile qui a su émouvoir profondément.






