Vous avez déjà traversé une période sans gestes tendres, étreintes prolongées et instants de complicité partagée ? Ce genre de creux qui s’installe parfois sans prévenir, entre le rythme du quotidien, les aléas de la vie, ou simplement parce que… ça arrive. Mais avez-vous déjà songé à ce que cette pause peut provoquer dans votre corps ? Spoiler alert : ce n’est pas qu’une affaire de manque affectif.
Immunité en berne : votre corps le ressent
Ce n’est peut-être pas la première chose à laquelle on pense, et pourtant… une vie intime épanouie joue un rôle non négligeable dans notre équilibre global. Notamment du côté des défenses naturelles ! Plusieurs études ont observé que les contacts physiques et les moments d’intimité réguliers stimulent le système immunitaire, réduisent le taux de cortisol (l’hormone du stress), et favorisent la production d’immunoglobulines, ces petites protéines qui nous protègent des microbes.
Autrement dit, lorsqu’on se prive trop longtemps de ces élans de complicité, notre organisme peut devenir plus vulnérable. Une étude menée aux États-Unis a même révélé qu’un rythme régulier de proximité physique pouvait booster nos défenses naturelles de près de 35 %. C’est un chiffre significatif.
Le moral en berne, sans trop savoir pourquoi
Vous sentez une petite baisse de moral ? Une fatigue qui s’installe ? Une tendance à râler pour pas grand-chose ? Là encore, la pause prolongée dans la vie sentimentale peut avoir son mot à dire. Quand notre cerveau n’est plus régulièrement inondé de dopamine, d’ocytocine ou encore de sérotonine (ces fameuses hormones du bonheur), il peut nous faire sentir le manque de manière indirecte. Un peu comme quand on néglige régulièrement les fruits et légumes : on ne s’en rend pas compte tout de suite, mais à long terme, le corps réclame.
