Une douce réflexion
Le deuil nous dit souvent de « passer à autre chose », mais la véritable guérison exige autre chose : avancer avec les souvenirs, et non sans eux.
Conserver quelques vêtements précieux de la garde-robe d’un être cher ne signifie pas être prisonnier du passé. Cela signifie créer un lien entre la vie partagée et celle à venir.
Un jour, tu rouvriras ce placard. La douleur sera toujours là, mais plus douce. Tu souriras à travers tes larmes, te souvenant de la chaleur de leur présence et réalisant que ce que tu as conservé n’est pas qu’un simple vêtement : c’est une histoire, un contact, un battement de cœur préservé dans le tissu.
L’amour, après tout, ne disparaît jamais complètement. Il persiste — cousu dans les manches, glissé dans les poches et enroulé autour de nos cœurs.
