Pourquoi les femmes croisent souvent les jambes en position assise

Croiser les jambes, c’est aussi envoyer un message. Le langage corporel est un outil de communication subtil et très efficace. Par exemple, une femme qui croise ses jambes en votre direction peut, sans le dire, exprimer un intérêt ou une ouverture. À l’inverse, si elle tourne ses jambes à l’opposé, cela peut indiquer une gêne ou un retrait.

Les spécialistes du comportement le confirment : ce geste peut être un moyen de créer une « barrière » rassurante dans des environnements stressants. C’est une forme d’auto-protection, presque instinctive. Un peu comme si, inconsciemment, on traçait une ligne entre soi et le monde extérieur.

Un héritage de normes genrées

Depuis l’enfance, les filles entendent qu’il faut « bien s’asseoir ». Mais que veut dire « bien » ? Souvent, cela signifie : de manière discrète, élégante, avec retenue. À l’inverse, les garçons sont rarement repris pour une posture plus détendue ou expansive. Résultat : les femmes apprennent à se faire plus discrètes, y compris avec leur corps.

Avec le temps, ces codes deviennent des réflexes. Croiser les jambes n’est alors plus un choix conscient, mais une réponse automatique à des normes intériorisées. Un détail qui en dit long sur les rôles qu’on attribue encore, parfois sans s’en rendre compte, aux femmes et aux hommes.

Croiser les jambes au travail : un atout ou un piège ?

Dans les milieux professionnels, la posture est scrutée, souvent inconsciemment. Une femme qui croise les jambes peut sembler posée, soignée, attentive. Mais attention au double tranchant : trop de retenue peut être interprétée comme un manque d’assurance. Pour trouver le bon équilibre, de plus en plus de consultants en image enseignent aux femmes à adopter des postures qui allient élégance et autorité. Car oui, même assise, on peut rayonner de présence.

Santé, confort et liberté de choisir

Côté santé, rester trop longtemps dans une seule position – jambes croisées ou non – n’est jamais idéal. Des tensions peuvent apparaître, la circulation se fait moins fluide. Mais rien d’alarmant pour autant : il suffit de varier les postures régulièrement et d’écouter son corps.

Ce qui compte aujourd’hui, c’est la liberté. Celle de choisir comment on veut s’asseoir, sans pression. Que ce soit par réflexe, par confort ou par envie, croiser les jambes n’a plus à être un symbole de conformité. C’est un geste personnel, intime, et parfois même… juste une question de ressenti.