
Aucune réforme n’est encore votée, mais plusieurs idées reviennent avec insistance dans les discussions budgétaires. Voici les principales.
Une légère hausse de la CSG pour les pensions les plus élevées
Aujourd’hui, les retraités imposables s’acquittent de 8,3 % de CSG. Une harmonisation avec le taux des actifs (9,2 %) est évoquée. Concrètement, cela représenterait environ 270 € supplémentaires par an pour une pension nette de 2 500 € par mois. Pour un couple percevant 3 800 € brut mensuels, la hausse pourrait atteindre 400 €.
La suppression de l’abattement fiscal de 10 %
Jusqu’à présent, les pensions bénéficient d’un abattement automatique de 10 %, plafonné à 4 321 € par foyer. Sa suppression constituerait un changement fiscal significatif. Un couple touchant 40 000 € par an passerait ainsi d’environ 600 € à plus de 1 200 € d’impôt, soit le double.
Un gel du barème de l’impôt sur le revenu
Si le barème n’est pas revalorisé malgré une inflation continue, certains contribuables pourraient basculer dans une tranche d’imposition supérieure sans réelle augmentation de pouvoir d’achat. Un effet discret, mais particulièrement efficace pour les finances publiques.






