Sur l’autoroute ou en balade sur une route de campagne, vous avez peut-être déjà croisé deux motards qui, en se croisant, se font un petit signe de la main. Pas un bonjour agité, non : un geste bien précis, souvent en forme de V. Et si vous pensiez qu’il s’agissait juste d’une salutation entre passionnés de deux-roues… détrompez-vous ! Ce petit signe en dit long. Très long.
Un code discret, mais universel

Imaginez : vous êtes en voiture, fenêtre entrouverte, musique douce en fond. Soudain, deux motards se croisent devant vous, et chacun esquisse ce geste familier – deux doigts levés vers le bas, formant un V inversé. Pourquoi ce rituel ? Est-ce une habitude ancrée ? Un clin d’œil entre initiés ? Ou un langage secret que seuls les motards comprennent ?
Ce fameux « V », très répandu, est bien plus qu’un simple signe. Il symbolise une appartenance à une communauté soudée, presque fraternelle. Un peu comme un salut militaire… version casque et blouson en cuir.
Barry Sheene, l’icône qui a tout changé
Pour comprendre l’origine de ce geste, il faut remonter aux années 70. À l’époque, Barry Sheene, pilote britannique de renom, devient une légende sur les circuits. Mais en dehors des pistes, il est aussi célèbre pour ce geste amical qu’il adresse aux autres motards : le signe en V. Un symbole simple, mais puissant, qui se propage rapidement à travers le continent européen.
Aujourd’hui encore, ce salut est devenu un réflexe. Il se transmet presque naturellement. Il suffit de croiser un autre motard pour tendre deux doigts. Sans un mot, le message est clair : « Je te vois, je te respecte, on est de la même famille. »






