On suit le fil, calmement :
- Vous achetez la vache 800 €. À ce stade, aucun bénéfice, juste une sortie d’argent.
- Vous la vendez 1 000 €. Cette première séquence “achat + vente” se solde par : 1 000 – 800 = +200 €.
- Vous la rachetez 1 100 €. De nouveau, ce n’est qu’une dépense ; pas de gain à ce moment précis.
- Vous la revendez 1 300 €. Deuxième séquence complète : 1 300 – 1 100 = +200 €.
Additionnez les bénéfices des séquences complètes (et uniquement eux) : 200 € + 200 € = 400 €. Oui, c’est tout ! On ne mélange pas les achats entre séquences, on ne fait pas de moyenne sur les prix, on respecte l’ordre naturel : chaque vente valide la rentabilité de l’achat précédent.
Le piège classique à éviter
Beaucoup pensent que le rachat à 1 100 € “mange” le premier gain de 200 €. En réalité, il inaugure simplement une nouvelle transaction. Imaginez deux billets de train successifs : l’un vous a coûté 800 € et rapporté 1 000 €, l’autre vous a coûté 1 100 € et rapporté 1 300 €. Chaque trajet a sa propre rentabilité ; on ne mélange pas les tickets pour recalculer l’itinéraire global. Moralité : on raisonne par blocs complets “achat → vente”.
Astuce pratique pour ne plus se tromper

Quand un problème mêle plusieurs allers-retours d’argent, dessinez deux colonnes sur un coin de feuille : Sorties (achats) et Entrées (ventes). Puis regroupez les opérations par paires logiques. Ici :
Séquence 1 : entrée 1 000 € – sortie 800 € = +200 €.
Séquence 2 : entrée 1 300 € – sortie 1 100 € = +200 €.
Ensuite, additionnez les bénéfices des séquences : +400 € au total. C’est aussi simple que monter des blancs en neige : étape par étape, sans précipitation.
En résumé chiffré et clair
Première transaction : 800 € → 1 000 € = +200 €.
Deuxième transaction : 1 100 € → 1 300 € = +200 €.
Bénéfice total : 400 €.
Gardez cette méthode sous la main : dès que les chiffres s’emmêlent, découpez l’histoire en petites scènes… et la solution se dessine tout naturellement !






