Imaginez : il est 2 h du matin, tout est silencieux, jusqu’à ce craquement suspect dans le séjour. Vous vous levez, cœur battant, lampe à la main… et là, l’impensable. Un inconnu est dans votre maison. Panique, adrénaline, instinct de survie… et une question qui brûle les lèvres : « Ai-je le droit de me défendre ? »
On croit souvent connaître la réponse. Mais entre ce que l’on croit pouvoir faire et ce que la loi autorise réellement, il y a un monde. Et une erreur pourrait coûter cher… même quand on est la victime.
Alors, que dit le droit français quand votre cocon devient le théâtre d’une intrusion ? Voici ce qu’il faut absolument savoir.
Ce que l’on ressent… mais qu’on ne peut pas toujours faire

Chaque année, plus de 200 000 ménages français subissent un cambriolage ou une tentative. Et dans environ 15 % des cas, les habitants sont présents. Autrement dit, des milliers de personnes se retrouvent face à face avec un intrus.
Dans ces moments, le corps prend souvent le relais : jambes tremblantes, cœur qui s’emballe, mains moites. On veut protéger son espace, ses proches, réagir vite et fort. Certains attrapent un objet, d’autres crient ou se jettent sur le cambrioleur. Pourtant, attention : la loi en France ne permet pas tout.
La légitime défense existe, oui. Mais elle n’est pas un droit absolu.






