C’était un samedi après-midi à Casablanca. Karim, 27 ans, passionné de football depuis l’enfance, s’entraînait avec son équipe dans un stade modeste mais rempli d’espoir. Depuis qu’il était petit, le sport avait été sa raison de vivre : chaque passe, chaque tir au but, chaque entraînement, chaque sacrifice l’avait forgé et préparé pour ce moment.
Mais ce jour-là, tout allait basculer. Lors d’un match décisif, Karim ressentit une douleur aiguë dans son genou. Il tomba lourdement au sol, incapable de se relever. Le public retint son souffle. Ses coéquipiers accoururent, inquiets. Karim savait que cet instant pouvait mettre fin à sa carrière, ou pire, briser son rêve.
Alors qu’il était allongé sur le terrain, les souvenirs affluèrent dans son esprit : les heures passées à courir sous la pluie, les entraînements épuisants tôt le matin, les sacrifices pour impressionner ses entraîneurs, et les matchs où il avait tout donné sans jamais se plaindre. Chaque effort semblait maintenant menacé par cette blessure inattendue.
Le coach s’agenouilla près de lui et dit : « Karim… tu peux le faire, respire, pense à tout ce que tu as accompli. » Ses mots, simples mais puissants, réveillèrent en Karim une force intérieure qu’il ne soupçonnait pas.
Malgré la douleur, il se releva, soutenu par ses coéquipiers. Chaque dribble, chaque tir, chaque passe était désormais un combat contre la peur et le doute. Les spectateurs criaient son nom, encourageaient son courage et son esprit de résilience.
Dans ces instants, Karim pensa à sa famille : son père qui l’emmen
