La molène, souvent méconnue, est un véritable trésor botanique aux multiples bienfaits. Connue scientifiquement sous le nom de Verbascum thapsus, cette grande plante aux feuilles duveteuses est courante au bord des routes et dans les champs. Malgré son apparence discrète, la molène est utilisée depuis des siècles en médecine traditionnelle pour ses nombreux bienfaits pour la santé. Ses tiges imposantes et ses fleurs jaune vif en font une plante remarquable, mais beaucoup passent à côté sans en saisir le potentiel. La molène n’est pas qu’une mauvaise herbe ; c’est une mine de remèdes naturels à découvrir.
Importance historique et folklore
La molène possède une riche histoire, imprégnée de folklore et d’usages traditionnels. Dans l’Antiquité, on la croyait capable d’éloigner les mauvais esprits et elle était souvent utilisée lors de rituels et de cérémonies. Les Grecs et les Romains l’utilisaient pour ses propriétés médicinales, notamment contre les affections respiratoires. Au Moyen Âge, on l’appelait « cône de sorcière » et on l’utilisait comme mèche pour les bougies. Les Amérindiens reconnaissaient également ses propriétés curatives, l’utilisant pour traiter la toux, le rhume et les affections cutanées. L’importance historique de cette plante témoigne de sa valeur durable en phytothérapie.






