5 médicaments que les médecins évitent mais que les patients prennent tous les jours

Alternatives plus sûres :

  • TCC-I (cliniquement prouvé comme étant plus efficace à long terme que les médicaments).
  • Techniques de relaxation, méditation et supplémentation en magnésium.
  • Habitudes d’hygiène du sommeil : heures de coucher régulières, pas d’écrans 1 heure avant de dormir et une chambre fraîche et sombre.

3. Les statines pour les problèmes de cholestérol légers

Les statines comme l’atorvastatine et la simvastatine sont largement utilisées pour réduire le cholestérol et le risque cardiovasculaire. Elles ont leur place, mais pas toujours.

Pourquoi les médecins les évitent (pour les cas bénins) :

  • Des douleurs musculaires, une faiblesse et des anomalies des enzymes hépatiques sont des effets secondaires possibles.
  • Chez les patients présentant un taux de cholestérol limite mais sans maladie cardiaque, les bénéfices peuvent ne pas l’emporter sur les risques.
  • Les interventions sur le mode de vie peuvent parfois être tout aussi efficaces.

Étude de cas :
Un homme de 55 ans présentant un taux de cholestérol limite, mais sans antécédents familiaux de maladie cardiaque, s’est vu prescrire des statines. Au lieu de commencer le traitement, il a adopté un régime méditerranéen et s’est mis à marcher quotidiennement. En six mois, son taux de cholestérol a diminué naturellement.

Alternatives plus sûres :

  • Régimes à base de plantes riches en fibres et en acides gras oméga-3.
  • Exercice régulier (150 minutes d’activité modérée par semaine).
  • Gestion du poids et réduction du stress.

4. Antibiotiques contre les infections virales

Les antibiotiques sauvent des vies, mais ils ne traitent pas les virus comme le rhume ou la grippe. Pourtant, ils sont prescrits des millions de fois chaque année pour ces maladies.

Pourquoi les médecins les évitent (sauf en cas de réelle nécessité) :

  • Ils sont inefficaces contre les virus.
  • La surconsommation contribue à la résistance aux antibiotiques, une crise sanitaire mondiale.
  • Les effets secondaires tels que la diarrhée, les infections à levures et les réactions allergiques sont courants.

Exemple pratique :
Une pédiatre a expliqué qu’elle ne prescrivait jamais d’antibiotiques à ses enfants, sauf en cas d’infection bactérienne confirmée. Elle sait que des antibiotiques inutiles peuvent perturber la santé intestinale et favoriser l’apparition de « superbactéries » résistantes.

Alternatives plus sûres :

  • Repos, hydratation et aliments qui soutiennent le système immunitaire (comme l’ail, le gingembre et les agrumes).
  • Soulagement des symptômes en vente libre (acétaminophène, vaporisateurs nasaux salins).
  • Permettre au corps de combattre l’infection naturellement.

5. Analgésiques en vente libre (AINS) à usage quotidien

Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) tels que l’ibuprofène, le naproxène et même de fortes doses d’aspirine sont des produits de base courants dans les ménages.

Pourquoi les médecins évitent l’utilisation à long terme :

  • Une utilisation régulière augmente le risque d’ulcères d’estomac, de saignements et de lésions rénales.
  • Ils peuvent augmenter la pression artérielle et stresser le système cardiovasculaire.
  • L’utilisation chronique peut masquer des problèmes sous-jacents au lieu de traiter la cause.

Alternatives plus sûres :

  • Thérapie par la chaleur, physiothérapie ou yoga pour la douleur chronique.
  • Crèmes topiques (comme le menthol ou la capsaïcine).
  • Acétaminophène pour les douleurs occasionnelles (plus sûr pour l’estomac, mais non sans risques).

Scénario quotidien :
Un employé de bureau d’âge moyen prenait quotidiennement de l’ibuprofène pour des maux de dos. Avec le temps, il a développé des ulcères à l’estomac. Son médecin l’a conseillé de corriger sa posture, de faire de l’exercice et de suivre régulièrement des séances de kinésithérapie plutôt que de prendre constamment des médicaments.